Le diplôme ? C’est surcoté !

Elon Musk est-il un extraterrestre ? Pas tant que ça !

Pour son entreprise Tesla, Elon Musk a opté pour la stratégie des compétences et non du diplôme. Certains le considèrent comme un extraterrestre pour certaines décisions folles qu’il envisage, or celle-ci ne semble pas en être une.

“Un doctorat n’est absolument pas requis. Tout ce qui compte est d’avoir une très bonne compréhension de l’intelligence artificielle (IA) et une capacité à déployer efficacement un réseau neuronal.” Elon Musk répondant à un internaute sur Twitter.

Tesla est en passe de devenir une des plus grandes entreprises du monde. Le défi business de ces entreprises à potentiel grandissant est donc énorme. C’est un pari que de miser sur les compétences, et de laisser de côté (en partie) le diplôme de ces talents qui ont accumulé des pratiques et théories qu’un autodidacte est censé ne pas maîtriser. Néanmoins l’autodidacte possédera des softs skills (d’adaptation, de prise d’initiative ou de d’organisation) que beaucoup mettront des années à assimiler. C’est bien sur ce concept qu’Elon Musk souhaite miser.

Alors, le défi des compétences est-il si risqué pour votre entreprise ?

Les compétences au cœur des enjeux

En ressources humaines, une compétence est définie comme une aptitude de capacités considérée comme nécessaire à l’exercice d’une activité (personnelle ou professionnelle) dans un poste déterminé.

Une particularité du diplôme (qui faiblit depuis quelques années), c’est qu’il ne met en aucun cas en avant la personnalité ou le comportement en groupe de l’individu. Ponctualité, capacité de communication, maîtrise des outils digitaux, tout ceci est totalement négligé alors que ce sont désormais des compétences clés que recherchent les recruteurs. Des nouvelles méthodes de formations sont en cours de création et de démocratisation (n’octroyant pas de diplôme), incitant les talents à se construire leur propre éventail de compétences.

Un exemple : les solutions logicielles Saas. Elles sont en pleines explosions et se tournent désormais vers cette question des compétences des grandes entreprises. Pour répondre à cette problématique, Klara met un point d’honneur dans le suivi des compétences des collaborateurs (qu’elles soient soft ou hard), voulant permettre à ses clients d’y voir plus clair dans les évolutions de leurs talents.

Klara perfectionne ce suivi, clarifie l’expérience des collaborateurs pour leur octroyer la possibilité d’évoluer dans leur entreprise et d’accorder leurs envies à leurs missions. Toujours en fonction des compétences et de leurs suivis.

« Car ce qui compte aujourd’hui n’est pas la somme de connaissances accumulées, mais l’employabilité, c’est-à-dire la capacité du futur salarié de mettre en œuvre des savoir-faire dès son arrivée dans le poste. » Corinne Zerbib, éditrice chez OuestFrance.

Le digital, un liant pour le coaching et l’accompagnement de vos collaborateurs

Un autre exemple intéressant est les entrepreneurs et managers qui se sentent majoritairement concernés par l’accompagnement de leurs salariés. Ils utilisent désormais de nombreux outils digitaux qui lient le coaching et l’accompagnement dans les compétences de leurs talents. Des outils comme des gestionnaires de paie, des analyses de compétences ou encore des fournisseurs de carte tickets-restaurants, sont désormais vus comme des « must-have » dans l’expérience collaborateur, amenant un bien-être supplémentaire au sein de l’entreprise et une amélioration de leurs compétences.

Un sujet tendance depuis quelques années est en effet le suivi de ces mêmes qualifications. 

Mais finalement, est-ce que les entreprises croient en ce potentiel de compétence et affirme sa volonté de le faire passer avant le diplôme ? On recense aujourd’hui plus de 60% des entreprises qui considèrent que le diplôme n’est pas un critère de compétences. Et cette tendance devrait s’accentuer. Alors, vous souhaitez en faire partie ?

Sources :

LES ECHOS

EMPLOI DEVELOPPEZ

OUEST FRANCE