Les soft skills comme moteur de la résilience organisationnelle

Les dirigeants du monde entier doivent s’adapter rapidement en misant sur les soft skills, dans un contexte où l’incertitude devient la norme. Pourtant, selon le baromètre de la résilience des organisations, 50 % des entreprises françaises ne considèrent toujours pas les soft skills comme une priorité.

Le rapport d’enquête de l’Economist Intelligence Unit (EIU) souligne le contraste avec les pays d’outre-Manche. 88 % des cadres et directeurs au Royaume-Uni reconnaissent l’importance de la résilience organisationnelle. Pour 80 % d’entre eux, elle s’avère indispensable pour une croissance à long terme.

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Le concept de résilience organisationnelle désigne la capacité des entreprises à planifier, anticiper et répondre aux difficultés quand elles surviennent. Cette situation se traduit par une organisation à la fois souple et capable de s’adapter aux transformations structurelles.

L’organisation résiliente se rétablit et évite les impacts conjoncturels grâce à une bonne gestion des risques. Une restructuration rapide de votre entreprise peut toutefois entraîner des tensions internes. Ces situations se traduisent ainsi en conflits inutiles et en démotivation au sein des équipes sans la mise en œuvre des soft skills.

Pourtant, vos collaborateurs ne doivent pas avoir peur du changement, mais savoir le gérer.

Les dimensions relationnelles et humaines jouent ainsi un rôle important dans cette mutation. Les collaborateurs ont intérêt à développer leur :

• Capacité à communiquer ;
• Faculté de prise de décision ;
• Aptitude de gestion de stress ou de remise en question.

En renforçant leur résilience individuelle, vos employés contribuent à préserver la structure mentale de l’entreprise. Un effet domino qui favorise, à son tour, la résilience organisationnelle.

La mise en place des soft skills implique de nombreux défis. N’hésitez pas à adopter un outil de suivi des compétences pour encourager le développement de ces aptitudes.

Les soft skills restent largement sous-exploitées en entreprise, souvent éclipsées par les compétences techniques, qui restent au cœur du recrutement et de la formation des talents.

Un rapport de Deloitte affirme que 72 % des cadres reconnaissent l’importance des soft skills, mais seuls 30 % d’entre eux les développent. Des chiffres alarmants au vu de l’environnement complexe au sein duquel ils évoluent.

Les budgets couvrent surtout les certifications et les outils métiers, reléguant les soft skills au second plan. Cette absence de résilience opérationnelle entraîne une augmentation du niveau de stress et une baisse de la productivité. Résilience et santé organisationnelle sont donc étroitement liées.

Vous devez favoriser la résilience organisationnelle et la montée en compétence pour assurer la continuité des activités de votre entreprise. Les soft skills sont toutefois perçues comme intangibles et difficiles à mesurer par les entreprises.

Cette méconnaissance entraîne la réticence de leur développement. Les dirigeants n’intègrent pas non plus les compétences humaines à leur plan de formation. Ils misent sur une gestion descendante de l’organisation, écartant l’empathie et l’écoute.

Il est toutefois important d’intégrer les soft skills au fonctionnement global de l’entreprise pour les transformer en moteur de résilience organisationnelle.

Pour renforcer la culture organisationnelle, les dirigeants doivent s’appuyer sur un leadership efficace. Une entreprise résiliente repose avant tout sur des managers engagés, capables de comprendre et d’accompagner leurs équipes.

Vous devez, en tant que manager ou directeur RH, assurer une communication optimale sur votre lieu de travail. Le feedback est ainsi une pratique constructive pour les entreprises. Ce soft skill pérennise les bonnes pratiques et s’intègre dans une culture d’amélioration continue.

Votre organisation doit promouvoir la transparence au sein des équipes. Vous devez créer un lieu de travail plus sûr et plus social pour vos collaborateurs, surtout en temps de crise.

La gestion du stress fait partie des soft skills requis pour diriger une équipe. Vous devez apprendre à maîtriser vos émotions pour mieux gérer les talents et favoriser leur bien-être.

Utilisez un logiciel comme Klara pour améliorer les soft skills de vos équipes. Cette solution vous aide à développer leurs compétences en continu avec des outils interactifs et une interface dédiée.

La capacité à prendre des décisions éclairées est une compétence stratégique. Elle conditionne l’agilité des organisations, la bonne allocation des ressources et la résilience face aux imprévus.

Qu’il s’agisse d’un cabinet de conseil, d’une entreprise du BTP ou d’un grand groupe industriel, renforcer cette aptitude permet d’ajuster plus finement les actions aux enjeux réels du terrain. 

Pour cela, il est essentiel de développer à la fois les soft skills (esprit critique, gestion du stress, sens des priorités) et les outils de pilotage, au service d’une prise de décision efficace, alignée avec les objectifs de l’entreprise.

De nombreuses entreprises opèrent aujourd’hui dans des fuseaux horaires et des zones géographiques divers. Fonctionner à ce niveau de complexité organisationnelle revient à développer ses compétences, à accroître la coopération et le partage des informations entre les équipes.

Les cultures résilientes misent sur la gestion des conflits pour le maintien de la motivation en entreprise. Vous devez apprendre à limiter les clivages qui peuvent survenir entre des cultures différentes.

Faire preuve de résilience organisationnelle permet de s’adapter avec succès aux menaces qui pèsent sur la durabilité des entreprises. Celles-ci doivent ainsi intégrer les soft skills à leur stratégie pour de meilleurs résultats !