Être un gentil manager, trop bon trop con ?

On pense souvent à tort qu’être gentil nous empêche d’avoir de l’autorité. Est-ce vraiment un défaut que de l’être ? Quel est le juste milieu à adopter lorsque l’on est à la tête d’une équipe ? On vous explique !

Être gentil, un défaut ?

Le manager est la personne à la tête de l’équipe, il fait en sorte que les objectifs soient atteints. C’est la personne qui représente l’équipe mais aussi celle qui la forme. Il faut alors qu’il maintienne le rôle de personne forte et influente.

Il est donc normal au vu de sa position,qu’une gentillesse à excès peut vous être défavorable. On peut supposer que cela peut être un obstacle pour plusieurs de vos missions comme recadrer un collaborateur, poser des limites claires, se faire respecter, imposer une tâche ou un délai, voire simplement dire non.

Le bon équilibre

C’est 300 entreprises qui ont à ce jour signés l’Appel à plus de bienveillance au travail. S’engageant à en faire une qualité première chez leurs managers.

Vous pouvez garder votre part de gentillesse si vous êtes capable de rester ferme lors de décisions importantes. Savoir se détacher de votre côté affectif et de ce personnage sympathique lorsqu’il est nécessaire. Sans évidemment devenir un tyran, vous pouvez être ferme et vous faire entendre sans être détestable et inhumain.

Il faut faire face aux problèmes, les affronter lorsqu’ils se posent à vous. C’est en réglant les difficultés que vous serez un manager efficace. Si vous sentez que votre gentillesse est un frein à votre équipe, c’est que vous êtes sûrement trop laxiste quant à votre façon de travailler et face à votre équipe. Il est alors important pour vous de trouver le juste milieu entre votre côté gentil et votre rôle de manager.

Comme nous l’explique Frank Martin dans son œuvre “Gentil… et pas con ! La bienveillance comme moteur de succès en entreprise”, nul besoin d’être méchant pour être respecté. D’autant plus qu’il est plus appréciable autant pour vous que pour les autres d’être apprécié en étant gentil que détester en étant mauvais.

Parler de ce qui ne va pas avec le ou les personnes concernées, être un manager c’est aussi faire preuve d’honnêteté.

Faire preuve de gentillesse n'exclut pas l’idée qu’on peut être ferme et respecté. N’hésitez pas à faire une introspection concernant votre position afin d’améliorer votre position face aux autres. De trouver votre bon équilibre face à l’image que vous renvoyez.

Conclusion :

Le fait d’être gentil ne fait pas de vous un “bon” manager, autant qu’être mauvais ne fera pas de vous un “bon” manager. Si votre gentillesse engendre une efficacité de votre travail et de celui de votre équipe, il est ainsi utile pour vous de garder cette position.

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