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La boîte à outils du manager

“Réussir sur tous les plans” voilà ce qu’on attend du manager, loin de simplement donner des ordres et veiller à leur application, on attend de lui qu’il atteigne ses objectifs, qu’il serve les clients, qu’il accompagnent les collaborateurs, etc. Mais alors, que faut-il concrètement pour être un bon manager ?

“Le management, ce n’est pas une question de talent, mais de méthode” utilise comme slogan Cédric Watine, dirigeant et manager.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler quelques principes : le management n’est pas inné, il s’apprend, on ne manage pas en “appliquant les principes de la vie courante”. C’est en ayant avec vous les outils et la bonne méthode que tout devient bien plus simple.

Le rôle premier du manager

Formateur et consultant, Juet Rémi nous explique que “le management est fondamentalement une affaire de relations.” que c’est avant tout des repères précis qui vous permettent d’adopter la meilleure posture et d’avoir les bonnes réactions. Et ce avant même la mise en place et l’utilisation d’outils.

Concernant sa fonction, le rôle du manager va avoir différentes tâches selon l’entreprise à laquelle il appartient, au domaine, à la culture de l’entreprise, au service qu’elle propose et à ses exigences. Et c’est la mise en place de ces bonnes conditions qui vont permettre, dans un premier temps, aux compétences et talents des collaborateurs de s’exprimer et surtout de faire de vous un manager efficace. Être manager, ce n’est pas simplement la transmission des directives ou la répétition d'ordre. C’est aussi plusieurs point que nous pouvons définir en axes fondamentaux alors structurés selon cinq pilier :

  • Développer les résultats de son équipe
  • Donner de l’énergie à chacun et fédérer l’équipe
  • Renforcer la confiance en soi des collaborateurs
  • Développer leurs compétences
  • Faire faire

Juet Rémi nomme le manager de “générateur d’énergie” en expliquant que l’énergie se transmet alors par la qualité de la relation que vont créer et entretenir les collaborateurs avec les managers de façon individuelle et en groupe. Si le manager n’apporte pas l'énergie nécessaire, les collaborateurs peuvent très vite voir leur confiance et performance diminuer. A contrario, si le manager est motivant et privilégie la communication et les relations positives, le lieu d’activité professionnelle devient “lieu de plaisir, d’expression et d’épanouissement.”

Les moments d’équipe

La première question à laquelle le manager doit savoir répondre est “Qui fait quoi ?”, la réponse va permettre d’atténuer les tensions qui peuvent naître au sein d’une équipe, notamment à sa création ou à l'arrivée de nouveaux éléments. Il a donc, en premier lieu, un rôle d’organisateur.

Les moments collectifs sont, dans une entreprise, à ne pas négliger, ils sont essentiels à la mobilisation des énergies internes. Ils permettent au manager la possibilité de lancer, relancer ou encore de maintenir la mobilisation des collaborateurs et de l’ensemble de l’équipe. L’absence de moments collectifs peut démoraliser ou entraîner une baisse d’investissement des collaborateurs. Il est important d’avoir des collaborateurs qui se sentent compris et engagés, cela vous sera utile si des changements sont à faire.

Le rôle du méchant

Un manager doit, malgré la position positive qu’il adopte, détenir une certaine autorité, allant de paire avec ses actions. Cette autorité s'acquiert et se construit tout le long de sa carrière et des relations qu’il entretient avec son équipe. Il faut trouver un juste milieu dans cette autorité, afin de ne pas entraîner des sentiments d’injustice pour le collaborateur et de culpabilité voire d’échec pour le manager.

Les outils du manager :

Plusieurs outils/actions peuvent vous être utiles dans votre quotidien de manager. En voici 4 à adopter si ce n’est pas encore fait :

  1. Le référentiel de tâche

Il vous sera utile pour la répartition de chaque poste ainsi que pour la liste des tâches types à exécuter. Ce référentiel permet de faciliter le travail de vos collaborateurs et le votre mais aussi de bâtir un plan de formation. Il peut être réalisé par le manager mais aussi par le collaborateur lui-même. Le fait de laisser le collaborateur construire sa propre fiche référentielle de tâches, peut être un bon moyen de voir la façon dont il se les représente. C’est ainsi l’occasion de mettre en place un plan chronologique d'exécution et des difficultés qui pourront être rencontrées sur le chemin.

  1. Les binômes et groupe de travail

La mise en place de binôme ou de groupe de travail va vous permettre de repérer et organiser des “liens d'efficacité fonctionnels entre deux postes, ou deux agents et d’opérer un rapprochement physique.” Cela va créer alors un dynamique entre différentes fonctions et ainsi renforcer la communication et le partage d’informations. Les aligner vers un objectif commun va resserrer les liens à travers des responsabilités communes et ainsi développer une motivation et un apprentissage à deux.

  1. L’espace de travail de l’équipe

S’il faut citer un élément clé qui permet d’améliorer la qualité de vie au travail, c’est bien la création d’espaces de travail pour les collaborateurs, une organisation des lieux qui répond à la nature de la tâche et qui va favoriser les échanges et l’intégration de tous. De définir si les collaborateurs travaillent plus efficacement avec un plateau ouvert ou par bureau individuel, ou plus récemment de pouvoir définir un roulement pertinent de télétravail, c’est le travail d’un bon manager. Savoir organiser l’espace afin de distribuer efficacement la surface va permettre de limiter les déplacements et ainsi optimiser le travail.

  1. Formalisation des bonnes pratiques

Un mot important à retenir sur les actions à mettre en place : capitaliser. Capitaliser l’expérience et le savoir-faire tout le long du cycle de vie du collaborateur au sein de l’entreprise. Pouvoir favoriser la construction de réseaux lors des échanges et recueils de savoir-faire entre collaborateurs ainsi que la transmission des multiples savoir-faire détenus. Cela va ainsi vous permettre d’avoir une prise de recul et de pouvoir formaliser les savoir et pratiques.

Conclusion,

Évidemment, ces pratiques ne sont pas exhaustives pour la boîte à outils du bon manager. On peut y ajouter les cahiers de bord/réflexions/problèmes. Le poste de manager est un rôle complexe qui demande d’être engagé à 100% pour son entreprise et ses collaborateurs. Avant de vouloir manager les autres, il faut savoir se manager soi-même, pour cela, Juet Rémi nous explique que la motivation est le capital le plus précieux pour savoir surmonter la pression. L’enjeu est toujours exigeant, connaître ses collaborateurs, savoir comment mettre en avant leurs qualités et leurs valeurs, toujours les considérer, les aider à progresser, enrichir leurs compétences, sanctionner les erreurs.

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